L’église Sainte Brigide de Trigavou

 

Elle doit son nom à la Sainte irlandaise Brigide de Kildare.

Sainte Bridgid (Brigide) est au même titre que Saint Patrick, considérée comme la patronne de l’Irlande.

Sainte Brigide avait pour mère Brocca. Une esclave chrétienne, baptisée par Saint Patrick. Cette esclave appartenait à Dubthach, un chef de clan de Leinster. C’était lui le père de Bridgid. Mais, lorsque la femme de ce dernier, appris la grossesse de Brocca, celle-ci fût vendue à un druide, propriétaire terrien. Ainsi Bridgid naquit esclave. Sa mère ne pût la nourrir, Bridgid rejeta tout ce que le druide essaya de lui donner sauf le lait d’une vache blanche aux oreilles brunes.

Bridgid mourut de vieillesse à l’âge de 74 ans après une vie consacrée à ses actions charitables.

L’église d’origine n’existe plus. Celle actuelle date du XIVème siècle, mais elle a subi de nombreuses transformations à l’époque de Jean d’Avaujour (1589), puis celle de Guyonne de Montbourcher (1638), elle fait presque tout reconstruire en particulier la nef.

Côté sud, on peut voir devant le Monument au Morts, sur la maçonnerie d’un ancien puits, une croix qui devait appartenir au Calvaire du Jubilé situé auparavant à la croisée des chemins devant l’église. En 1758, Une épidémie de peste amena l’érection du calvaire.

À l’intérieur de l’église :

La chapelle Nord ou Chapelle de la Charité, était celle où se trouvaient les enfeus du Bois de la Motte.

La chapelle Sud ou Chapelle du Rosaire, a une charpente de type armoricain cachée en partie par un lambris. Les sablières sont sculptées : celles d’origine qui longe le mur extérieur, porte des animaux, des guirlandes, des masques hum

ains, des têtes de morts ; l’autre sculptée par Paul Sébillot retrace l’histoire de la chèvre et du loup, et masque l’ancienne sablière du côté nef.

Dans la nef, les statues en bois de Sainte Brigide et Saint-Anne, offertes par Guyonne de Montbourcher, datent du XVIIème siècle. Un tableau représentant une Vierge à l’Enfant se trouve également

dans la nef.

L’église Saint Pierre de Pleslin

L’église est un édifice en forme de croix latine avec une tour extérieure, placée sous la protection de Saint Pierre.

En 1821, l’église est considérée en ruine et dangereuse. La nouvelle tour, commencée en 1827, porte cette dernière date, mais ne fut achevée qu’un an après et bénite le 27 mars 1829. Peu après, on décida de reconstruire l’église. La première pierre est posée et bénite le 27 mars 1833. L’édifice consacré le 25 mars 1835.

L’intérieur de l’église abrite de nombreux trésors classés ou inscrits aux monuments historiques :

  • Bénitier : 12ème – 13ème siècle classé Monument Historique : cuve monolithe en granite aux angles sculptés. Les rebords du bénitier sont usés par de profondes encoches produites par l’affûtage de faucilles après trempage dans l’eau bénite (la faucille ainsi traitée devait assurer une meilleure récolte du blé). Cette coutume oubliée allait bien au-delà des croyances.
  • Fonts baptismaux : 12ème siècle classé Monument Historique : cuve principale carrée, élevée sur de courtes colonnettes, porte des mascarons aux coins, et ses parois sont ornées d’une série d’arcades sous treillis de losanges. Ces deux mobiliers témoignent de l’ancienneté de l’église.
  • Le maître-autel : 18ème siècle inscrit Monument Historique : le retable offre dans sa partie centrale un tableau cantonné de 2 colonnes. Dans les sections latérales deux niches abritent les statues de Saint Pierre et une Vierge à l’Enfant, un sceptre dans la main.
  • Les autels à retables : 18ème – 19ème siècle dans les transepts inscrits Monument Historique.
  • Les autels L’aigle-lutrin : début 19ème siècle inscrit Monument Historique : Ce lutrin en bois taillé peint polychrome, et stuc doré. L’aigle doré, tête tournée, repose sur une sphère du monde ou s’enroule un serpent.
  • La statue de Saint Eloi : 17ème siècle inscrit Monument Historique : La statue de petite taille (90 cm), elle provient de la chapelle  des Quinze aujourd’hui disparue – Croix. Le Saint en habit d’évêque, porte un marteau dans la main droite et une crosse dans la main gauche. Patron des orfèvres et des forgerons. Autrefois il était invoqué comme protecteur des chevaux.
  • Les deux confessionnaux : 18ème siècle inscrit Monument Historique : en bois ciré.

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